Quand on travaille dans un univers de haute
Quand on travaille dans un univers de haute technologie, et bien qu'on ai déjà eu à gérer une infrastructure pour des transactions boursières ou la sécurisation d'un système de défense, on découvre de jour en jour qu'on est une minuscule fourmis qui ne détient qu'une toute minuscule partie du savoir dans un univers de connaissances. Quelle leçon d'humilité d'un sens. Pourtant, on aimerait aussi avoir à partager sur le web, comme le font des milliers d'Internautes, et surement avons nous révé enfant d'être un jour sinon utile à l'humanité, au moins de laisser une trace de nous après notre mort.
Je me suis abonnée rescemment à "Courrier internationnal" un hebdo que je trouve bien fait, pour apprendre un peu de ce qui se passe ailleurs que dans l'hexagone. Une offre de la part d'un prestataire de service envoyé par la poste, tentant à prouver que l'information papier a encore sa place. Nous lisons encore, entre deux métros les écouteurs de notre lecteur MP3 dans les oreilles.
Le supplément joint au premier numéro intitulé "Révolution 2-0" à lui seul risque d'occuper une grande partie de mes loisirs.
L'informatique,
à la base c'est un système binaire (composé de 2 chiffres), ensuite on
travaille sur des puissances de 2, rien que cette approche du
cyber-espace nous montre combien la multiplication de l'information
peut être considérable lorsqu'on atteind des puissances élévées.
Dans
ce Hors-série, des artistes s'expriment sur leur vision du web, et on
réalise que si le principe du réseau social a commencé bien avant le
web dans certains domaines, comme la musique, pour d'autres, comme
l'écrivain Pagan Kennedy, c'est un univers inexploré et impressionnant
qui s'ouvre et un rapport aux autres facinant.
Le web n'a donc pas
tué la communication, comme on aurait pu le penser en observant les
premiers adeptes de jeux videos, au contraire il modifie tellement notre
perception des choses que nous avons l'impression de participer tous ensemble à
une expérience fabuleuse.
Il
va falloir aprendre à vivre avec de nouveaux repères, et celà semble
moins évident. Dans mon job de prestataire de service, la nécessité
d'adaptation rapide est une obligation, ce qui a fait de moi une
personne tellement "adaptable" qu'on a parfois l'impression que rien ne
me perturbe ou bien que je n'ai pas de logique. Moi même parfois ... :)
J'ai
aussi souvent l'impression que la machine est longue à se mettre en
branle et que la communication sera de plus en plus compliquée pour
ceux qui sont réfractères, ou le sont resté un certain temps avant de
découvrir "tout ce qu'on peut faire sur internet", qu'ils en sont
encore à s'étonner de l'univers fabuleux qu'est le web, alors que pour les autres c'est une évidence.
Mais c'est une autre vision des choses dont j'essaierai de parler plus tard.
Ma
très maigre contribution, je crois se résumera à essayer de partager
les impressions sur mes expériences virtuelles, mes conclusions
dérisoires, et la façon curieuse dont j'ai imaginé parfois la nouvelle
interprétation de ce monde étrange.
Lorsque les repères tenaces se
heurtent au besoin d'évolution rapide, ou de la nécessité qu'il existe
un frein pour cette machine puissante et trop rapide pour nous autres
pauvres humains.